Au cœur de nos forêts, le sanglier s’impose comme le roi du gibier, une viande de caractère qui raconte des histoires de banquets d’antan et de tablées chaleureuses. Préparer une gigue de sanglier, c’est bien plus qu’une simple recette : c’est un rituel, une invitation à renouer avec une cuisine authentique et puissante. Loin des sentiers battus de la gastronomie quotidienne, ce plat de chasse est une promesse de saveurs profondes et complexes, un voyage gustatif où la patience est la clé de la réussite. Nous vous guidons aujourd’hui, pas à pas, pour transformer cette pièce de viande sauvage en un chef-d’œuvre culinaire, en utilisant des ingrédients de longue conservation qui capturent l’essence même de la tradition. Oubliez la course au marché, cette recette est pensée pour les cuisiniers modernes qui souhaitent maîtriser les classiques avec des produits accessibles et faciles à stocker. Préparez-vous à embaumer votre cuisine d’un parfum riche et réconfortant, celui d’un plat qui a traversé les âges pour venir se nicher dans votre assiette.
30 minutes (hors marinade de 24h)
180 minutes
moyen
€€€
Ingrédients
Ustensiles
Préparation
Étape 1
La veille, préparez la marinade qui attendrira la viande et lui donnera toute sa complexité aromatique. Dans un grand plat creux, placez votre gigue de sanglier. Dans un bol, mélangez l’oignon en poudre, l’ail en semoule, le thym, les feuilles de laurier émiettées, le sel et le poivre fraîchement concassé. Frottez énergiquement la viande sur toutes ses faces avec ce mélange d’épices sèches. Piquez la gigue avec les clous de girofle et ajoutez les baies de genièvre. Versez ensuite le vin rouge et le vinaigre. Le liquide doit presque recouvrir la viande. Filmez le plat et placez-le au réfrigérateur pour un minimum de 24 heures, l’idéal étant 48 heures pour une viande encore plus tendre. Pensez à retourner la gigue à mi-parcours.
Étape 2
Le jour de la cuisson, sortez la gigue de sa marinade et épongez-la soigneusement avec du papier absorbant. Une viande bien sèche est le secret pour obtenir une belle coloration. Ne jetez surtout pas la précieuse marinade : filtrez-la à l’aide d’une passoire fine pour retirer les aromates solides et réservez le liquide. C’est lui qui formera la base de votre sauce divine.
Étape 3
Faites chauffer l’huile d’olive dans votre cocotte en fonte sur feu vif. Quand l’huile est bien chaude, déposez délicatement la gigue. Faites-la dorer sur toutes ses faces. Cette étape, que l’on nomme marquer la viande, consiste à la saisir pour créer une croûte caramélisée qui va emprisonner tous les sucs à l’intérieur et garantir une viande juteuse. Une fois la gigue bien colorée, retirez-la de la cocotte et réservez-la sur une assiette.
Étape 4
Baissez légèrement le feu et versez la farine dans la cocotte. Remuez vivement avec un fouet pendant une minute pour former ce qu’on appelle un roux, une base liante pour votre sauce. Versez ensuite progressivement un tiers de la marinade filtrée tout en continuant de fouetter pour éviter les grumeaux. Profitez-en pour bien gratter le fond de la cocotte avec une cuillère en bois afin de déglacer, c’est-à-dire de dissoudre les sucs de cuisson caramélisés qui sont pleins de saveur.
Étape 5
Incorporez le fond de veau en poudre, les rondelles de carottes déshydratées et le reste de la marinade. Portez le mélange à une légère ébullition. Replacez la gigue de sanglier dans la cocotte, elle doit être immergée aux trois quarts. Couvrez et laissez mijoter à feu très doux pendant 3 heures. Vous pouvez aussi opter pour une cuisson au four à 150°C (thermostat 5). Pensez à retourner la viande toutes les heures pour une cuisson homogène.
Étape 6
Après 3 heures, la viande doit être fondante. Pour vous en assurer, piquez-la avec la pointe d’un couteau : elle doit s’enfoncer sans résistance. Si vous utilisez un thermomètre de cuisson, la température à cœur doit atteindre environ 75°C. Retirez délicatement la gigue de la cocotte, enveloppez-la dans une feuille de papier aluminium et laissez-la reposer le temps de finaliser la sauce.
Étape 7
Passez le jus de cuisson au chinois ou à travers une passoire très fine pour obtenir une sauce parfaitement lisse et débarrassée des derniers résidus. Versez-la dans une casserole et faites-la chauffer sur feu moyen. Si vous la trouvez trop liquide, laissez-la réduire, c’est-à-dire bouillir doucement à découvert, jusqu’à obtenir la consistance nappante désirée. Incorporez alors la confiture d’airelles, qui apportera une touche sucrée et acidulée très agréable. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement en sel et en poivre si nécessaire. Votre sauce est prête.
Étape 8
Découpez la gigue de sanglier reposée en tranches d’environ un centimètre d’épaisseur. Dressez-les harmonieusement sur un plat de service chaud et nappez-les généreusement de votre sauce onctueuse. Servez sans attendre, accompagné d’une purée de céleri, de pommes de terre vapeur ou de tagliatelles fraîches.
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Nous vous guidons aujourd’hui, pas à pas, pour transformer cette pièce de viande sauvage en un chef-d’œuvre culinaire, en utilisant des ingrédients de longue conservation qui capturent l’essence même de la tradition. Oubliez la course au marché, cette recette est pensée pour les cuisiniers modernes qui souhaitent maîtriser les classiques avec des produits accessibles et faciles à stocker. 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C’est lui qui formera la base de votre sauce divine. », « Faites chauffer l’huile d’olive dans votre cocotte en fonte sur feu vif. Quand l’huile est bien chaude, déposez délicatement la gigue. Faites-la dorer sur toutes ses faces. Cette étape, que l’on nomme marquer la viande, consiste à la saisir pour créer une croûte caramélisée qui va emprisonner tous les sucs à l’intérieur et garantir une viande juteuse. Une fois la gigue bien colorée, retirez-la de la cocotte et réservez-la sur une assiette. », « Baissez légèrement le feu et versez la farine dans la cocotte. Remuez vivement avec un fouet pendant une minute pour former ce qu’on appelle un roux, une base liante pour votre sauce. Versez ensuite progressivement un tiers de la marinade filtrée tout en continuant de fouetter pour éviter les grumeaux. Profitez-en pour bien gratter le fond de la cocotte avec une cuillère en bois afin de déglacer, c’est-à-dire de dissoudre les sucs de cuisson caramélisés qui sont pleins de saveur. », « Incorporez le fond de veau en poudre, les rondelles de carottes déshydratées et le reste de la marinade. Portez le mélange à une légère ébullition. Replacez la gigue de sanglier dans la cocotte, elle doit être immergée aux trois quarts. Couvrez et laissez mijoter à feu très doux pendant 3 heures. Vous pouvez aussi opter pour une cuisson au four à 150°C (thermostat 5). Pensez à retourner la viande toutes les heures pour une cuisson homogène. », « Après 3 heures, la viande doit être fondante. Pour vous en assurer, piquez-la avec la pointe d’un couteau : elle doit s’enfoncer sans résistance. Si vous utilisez un thermomètre de cuisson, la température à cœur doit atteindre environ 75°C. Retirez délicatement la gigue de la cocotte, enveloppez-la dans une feuille de papier aluminium et laissez-la reposer le temps de finaliser la sauce. », « Passez le jus de cuisson au chinois ou à travers une passoire très fine pour obtenir une sauce parfaitement lisse et débarrassée des derniers résidus. Versez-la dans une casserole et faites-la chauffer sur feu moyen. Si vous la trouvez trop liquide, laissez-la réduire, c’est-à-dire bouillir doucement à découvert, jusqu’à obtenir la consistance nappante désirée. Incorporez alors la confiture d’airelles, qui apportera une touche sucrée et acidulée très agréable. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement en sel et en poivre si nécessaire. Votre sauce est prête. », « Découpez la gigue de sanglier reposée en tranches d’environ un centimètre d’épaisseur. Dressez-les harmonieusement sur un plat de service chaud et nappez-les généreusement de votre sauce onctueuse. 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Pour une sauce encore plus gourmande et brillante, montez-la avec une noix de beurre bien froid juste avant de servir. Hors du feu, ajoutez le beurre en petits morceaux dans votre sauce chaude et fouettez énergiquement. Le beurre va fondre et s’émulsionner, donnant à votre sauce une texture veloutée et un fini professionnel. C’est un petit geste qui change tout !
Accords mets vins : l’harmonie des puissances
La gigue de sanglier, avec son goût prononcé et sa sauce riche, appelle un vin rouge de caractère capable de soutenir la comparaison. Tournez-vous vers des vins structurés, aux tanins présents mais soyeux. Un grand classique serait un vin de la vallée du Rhône septentrionale, comme un Cornas ou un Saint-Joseph, dont les notes de poivre noir et de fruits noirs feront écho à la marinade. Dans le Sud-Ouest, un Madiran ou un Cahors, avec leur puissance et leur complexité, seront des partenaires de choix. Servez le vin à une température de 16-18°C pour qu’il puisse exprimer toute sa palette aromatique sans être écrasé par la puissance du plat.
Le sanglier est un gibier dont la consommation remonte à la nuit des temps. Figure emblématique de la Gaule, il était au centre des festins et symbolisait la force et la nature sauvage. Sa viande, plus ferme et moins grasse que celle du porc domestique, est particulièrement appréciée pour sa saveur unique, qui varie en fonction de l’alimentation de l’animal. La marinade n’est pas un simple caprice de cuisinier ; elle est historiquement essentielle pour attendrir cette viande maigre et musclée et pour en atténuer le goût de gibier parfois très marqué, surtout chez les animaux plus âgés. En cuisinant ce plat, vous vous inscrivez dans une longue tradition culinaire européenne, celle des plats mijotés longuement, qui réchauffent les corps et les cœurs durant les mois d’hiver.
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